jeudi, juin 08, 2006

Bon débarras


Toute la planète a déjà entendu la nouvelle de la mort de Zarkaoui. C’était un homme sans merci, un sauvage qui ne méritait pas mieux. Mais l’obsession avec les  personnalités en politique est une chose dangereuse. Comme ceux qui s’acharnent à haire Bush, l’individu – au lieu de dénoncer sa politique – il faut être prudent en analysant cette situation. La disparition de Zarkaoui ne va pas mener à la paix :

« C'est juste mais personne, pas même le président américain, ne s'aventure à prédire une baisse de la violence. On risque au contraire de voir, dans les prochains jours, une multiplication des attaques de la part des partisans d'Al-Zarkaoui. Ne serait-ce que pour montrer que, Zarkaoui vivant ou mort, la violence perdure. »

A mon avis cette analyse ne va pas assez loin. Clairement, les partisans enragés vont continuer la violence.

Rappelons que :

  1. Zarkaoui était de moins en moins respecté par les nationalistes en Iraq.

  2. Zarkaoui était ridiculisé par la diffusion de ses messages vidéo ratés.

Les videos – ratés – etait tournés pour impressionner les chefs d’Al Qaeda qui était de moins en moins impressionnés par Zarkaoui.

Apparemment, ça n’a pas marché :

« Des renseignements venus du cercle des proches d'Abou Moussab al-Zarqaoui ont permis aux forces américaines de localiser et tuer le terroriste jordanien avec deux bombes de 250 kilos lancées sur la maison où il se trouvait, ont déclaré les autorités américaines jeudi. »

La mort d’une personne suffit rarement à changer le cours de la politique violente, surtout quand le défunt était trahi par ses proches. Bien entendu, on ne peut pas s’attendre à mieux avec des terroristes, mais c’est un signe clair que Zarkaoui avait moins d’influence contrairement à sa présence médiatique.
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