lundi, novembre 13, 2006

France-Algerie

Il est quand même malin Belkhadem :
A moins de 48 heures de la visite en Algérie du ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, le chef du gouvernement algérien a souligné samedi le caractère "amical" des relations algéro-françaises, tout en insistant sur le fait que la France devait reconnaître les crimes commis durant la période coloniale. "Ces relations ne doivent pas occulter la mémoire collective", a déclaré Abdelaziz Belkhadem. Il a ajouté que l'Algérie était "prête" à coopérer avec la France "pour peu que cette dernière reconnaisse les crimes commis contre les Algériens".
Comment convaincre la France ? D’abord l’argument de l’hypocrisie :
Le chef du gouvernement a rappelé, à cet effet, une déclaration du président français Jacques Chirac relative aux Arméniens, prononcée lors d'une visite en Turquie, selon laquelle "un Etat se grandit en reconnaissant ses erreurs envers les peuples".
Et puis l’économie : "rappelant par ailleurs que l'Algérie et la France ont des "intérêts communs". Il n’a pas tort. D’après le Jeune Afrique :
Quelque 300 entreprises françaises se sont installées en Algérie dépuis début 2006, a indiqué le président de la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA) Michel de Caffarelli, cité jeudi par la presse algérienne. Ces entreprises ont créé "pas moins de 6 000 emplois en Algérie ", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il n'y avait que quelques bureaux de liaison des sociétés françaises en Algérie en 1990. Le marché algérien est "porteur d'intérêt pour les entreprises françaises", a-t-il fait remarquer. La France est le premier fournisseur de l'Algérie et son 4ème client, avec un volume d'échanges de plus de 7,2 milliards de dollars en 2005, a-t-il ajouté.
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