dimanche, novembre 12, 2006

naturalisation

La vague du mouvement PC – politiquement correcte – n’a jamais réussi à atteindre toutes les couches de la société américaine.

L’efficacité ou le mérite du PC ne m’intéresse pas tellement. Mais je trouve fascinant que l’on puisse encore parler de naturalisation. Bien entendu, cela veut dire devenir citoyen, passant d’un état d’étranger – qui en anglais est le même mot que les extra-terrestres (alien) – à un état naturel. C’est une vraie métamorphose. Mais pourtant, personne ne se trompe en me voyant dans les rues. Que je ne disparaisse jamais dans la rue veut dire que je reste un « alien » malgré tout.

Aux Etats-Unis, ils choisissent aussi des dates « marquantes » pour la naturalisation. Donc, par exemple, hier :

Soixante-quinze soldats originaires de 33 pays ont été naturalisés américains samedi, au cours d'une cérémonie près de Bagdad, à l'occasion de la journée du Vétéran et afin de rendre hommage aux dizaines de milliers d'étrangers qui servent dans l'armée américaine en Irak.

Ces soldats et Marines, parmi lesquels sept femmes, viennent de pays aussi différents que l'Ouganda, la Jamaïque, la Côte d'Ivoire, le Vietnam, le Zimbabwe, la Bosnie ou l'Ouzbékistan.

Ils ont reçu leur document de naturalisation et un drapeau américain lors d'une cérémonie dans un ancien palais de Saddam Hussein, près de l'aéroport de Bagdad.


Notons bien qu’entrer dans l’armée américaine accélère ou parfois rend possible la « naturalisation » :

Les procédures de naturalisation requièrent généralement cinq ans de résidence aux Etats-Unis, mais le président américain George W. Bush a signé en juillet 2002 un ordre présidentiel accélérant à un an ces procédures pour ceux qui sont mobilisés dans l'armée dans le cadre de la "guerre antiterroriste".

...

Depuis l'entrée en vigueur de l'ordre présidentiel en 2002, quelque 25.000 membres des forces armées américaines ont été naturalisés.
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