jeudi, janvier 11, 2007

L'anti-Groupe d'étude sur l'Irak

Hier, j’avais parlé de la méconnaissance de l’ennemi par Bush. Il est vrai – comme un lecteur me l’a signalé – que Bush « s'est engagé mercredi à arrêter tout soutien aux insurgés irakiens venu d'Iran et de Syrie, dans son discours sur une nouvelle stratégie américaine en Irak. » Donc je dois clarifier ma position. Je ne renie pas le fait que Bush reconnaît la mauvaise influence de l’Iran. Ce qui est terrible c’est la façon dont il s’y prend :

Dans son allocution, le Président nous dit : « Nous avons bénéficié des recommandations réfléchies du Groupe d'étude sur l'Irak, un groupe. » Mais a-t-il compris le message de ce Groupe concernant l’Iran ? Rice avait déjà déclaré la position du gouvernement à ce sujet : La secrétaire américaine d'Etat, Condoleezza Rice, a rejeté l'idée avancée par le Groupe d'étude sur l'Irak d'engager un dialogue direct avec la Syrie et l'Iran dans la perspective d'une stabilisation de l'Irak.

Non seulement ils ne considèrent pas la voix diplomatique, deux heures avant l’allocution de Bush :

Des militaires américains ont effectué jeudi à l'aube une perquisition au consulat d'Iran à Arbil, dans le nord de l'Irak, où ils ont interpellé cinq personnes parmi lesquelles des diplomates et des membres du personnel, ont rapporté des responsables iraniens.



Problèmes diplomatiques :



1 - C’est une invasion d’un territoire étranger 2 – Ils ont attaqué le consulat à Arbil, dans la région Kurde – les seuls alliés de Bush.

Les Kurdes l’ont naturellement mal pris et les deux armées se sont presque battues…

Bénéficié des recommandations du Groupe ? Bien au contraire.

free web page counters