jeudi, février 08, 2007

De tels intellos

Voici ce que la nation de Descartes, Voltaire et Sartre nous réserve aujourd’hui :

Alain Soral, écrivain polémiste, ancien communiste, partisan de Jean-Pierre Chevènement lors de l'élection présidentielle de 2002 rejoint Le Pen :

Selon M. Soral, "la gauche et la droite ne se différencient pas sur les conditions économiques et sociales mais par un petit peu plus de féminité". Ségolène Royal, estime le polémiste, s'inscrit "dans une longue épopée des idiotes utiles du féminisme" et sa candidature correspond à "une absence de projet autre que sociétal" de la part du Parti socialiste. Rien à voir avec Marine Le Pen, qui, dit-il, "est un très bon homme politique." "On peut lui reprocher parfois une certaine masculinité, une certaine brutalité d'expression" mais elle "n'est pas tout sourire" et parle des "questions économiques" contrairement à Mme Royal qui, affirme M. Soral, "porte émotion et psychologie". "Jean-Marie Le Pen a eu un fils, il s'appelle Marine", lance-t-il.

Chez Sarko :

André Glucksmann … dans une tribune publiée par Le Monde du 30 janvier, explique son soutien au candidat de l’UMP essentiellement par des considérations de politique étrangère. Pour l’ex- « nouveau philosophe », qui scrute depuis plus de trente ans les origines du totalitarisme, le verdict est sans appel : repliée sur l’Hexagone, la gauche française a renoncé au combat d’idées et à la solidarité internationale.

Mon préféré – et il est un peu plus malin et se cache derrière ses grands airs – Alain Finkielkraut:

Alain Finkielkraut a démenti soutenir Nicolas Sarkozy sur France Inter. Tout en jugeant que ce soutien ne serait «pas monstrueux», il a précisé que c’était «faux». Refusant l’étiquette d’intellectuel de gauche comme celle d’intellectuel de droite, il s’est dit favorable «à la continuité de la nation» et a estimé que la gauche était «dans le coma». «Je serais d’accord avec elle pour parler d’un désordre de la mondialisation», a-t-il dit avant de regretter que la gauche ait été «michael moorisée». Quant à Jaurès, revendiqué par Sarkozy, le philosophe a lancé : «Que la gauche le lise au lieu de se l’approprier !».

Mardi, dans un entretien à l'AFP, l'écrivain estimait que «la gauche est dans le coma», qu'elle «a choisi la voie du mitterrandisme, de la posture, du symbole et pas la voie du mendésisme, c'est-à-dire en gros de la connaissance des dossiers». «Si je suis poussé dans mes retranchements, alors oui je nommerai François Bayrou, je nommerai Nicolas Sarkozy et peut-être également, sous certaines réserves, Dominique Voynet. Mais j'aurais préféré une candidature de Nicolas Hulot».

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